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Au cours des siècles anciens, c’est-à-dire jusqu’en 1795, toute personne souhaitant être admise dans un lignage, devait adresser à celui-ci une requête dans laquelle l’impétrant revendiquait une filiation jusqu’à un ancêtre ayant exercé une fonction lignagère et cette filiation devait être appuyée de preuves.  En somme, la procédure n’était pas fort différente de celle qui est observée actuellement par la Commission des Preuves, présidée par l’administrateur référendaire.

Pour six des sept lignages, les dossiers anciens des admissions dans les lignages ont fait l’objet de publications.  Pour certains lignages, c’est notre Bulletin qui a effectué la publication, pour d’autres lignages, la publication s’est faite dans d’autres revues.

Toutefois, pour le Lignage Roodenbeek, les documents anciens n’ont jamais été publiés.

Le conseil d’administration a résolu de publier dans le Bulletin l’ensemble des admissions lignagères anciennes, dans le Lignage Roodenbeek.

Cette publication exige d’une part un travail de préparation, c’est-à-dire de mise en forme des manuscrits anciens en vue d’une publication contemporaine et ensuite un travail d’analyse critique des sources invoquées à l’époque par les requérants.

Ce travail de mise en forme et d’analyse critique a été confié par le conseil d’administration à M. Jan Caluwaerts, généalogiste de renom, établi à Leuven.  M. Caluwaerts est par ailleurs lui-même lignager et membre de notre association.

Si au départ le travail de M. Caluwaerts avait été envisagé dans une perspective de gratuité, il s’est avéré au fil de l’avancement de son travail, que celui-ci requiert en réalité plusieurs semaines de travail.  S’agissant d’un travail qui revêt un caractère professionnel dans le chef de M. Caluwaerts, il est apparu légitime de le rémunérer.  Tenant compte du volume de travail estimé par M. Caluwaerts, une rémunération de 5.000 € TVA comprise a été fixée.  Se pose alors la question du financement du coût de ce travail de publication, indépendamment du coût de la publication elle-même.

Si la trésorerie de l’Association est saine, il ne faut pas perdre de vue que la plus grande partie des membres de l’Association sont membres à vie, c’est-à-dire qu’ils ont payé une cotisation unique dont le montant doit être amorti sur plusieurs années (notre trésorier et notre commissaire aux comptes ont adopté une méthode d’amortissement en 20 ans des cotisations à vie), en sorte que la trésorerie actuelle doit être gérée avec prudence, parce que l’on ne peut préjuger du renouvellement constant dans les années futures des cotisations (temporaires ou à vie).

Ceci a conduit le conseil d’administration à faire appel aux membres.  Ceux-ci sont invités à verser des souscriptions pour financer le paiement du travail qui sera demandé à M. Jan Caluwaerts.  Les souscriptions sont bien entendu totalement libres, chacun ayant la liberté de participer ou non à la souscription.  Le montant des souscriptions est également laissé à la discrétion des membres.  Les membres ayant souscrit à cette publication, verront leur nom mentionné dans l’ouvrage lorsque le manuscrit Roodenbeek sera publié, sauf s’ils ont exprimé le souhait de l’anonymat de leur participation au financement.

A l’issue de la soirée du 13 juin, quatre membres avaient versé une contribution volontaire dans une enveloppe prévue à cet effet, tandis que vingt-neuf membres avaient pris des formulaires de virement en vue d’effectuer des transferts bancaires.

Les membres qui souhaitent effectuer un versement sont invités à le faire au compte BE76 6300 1330 2395 au nom de l’Association Royale des Descendants des Lignages de Bruxelles ASBL à 1000 Bruxelles en indiquant comme communication « souscription publication manuscrit Roodenbeek ».

Le conseil d’administration remercie déjà tous les membres qui voudront bien effectuer des versements dans ce but.

Pour répondre à une remarque tout à fait justifiée d’un membre de l’Association, un contrat précis sera signé avec M. Jan Caluwaerts, spécifiant très exactement l’objet du travail qui lui est confié, le prix convenu et le délai dans lequel ce travail devra être livré.  Il est entendu que le prix convenu ne sera versé qu’à la réception du travail totalement finalisé.